La Confédération Paysanne de Savoie rencontre la M.S.A. des Alpes du Nord : Un dialogue pour régler les litiges.
Dans un premier temps, la Confédération Paysanne de Savoie a rappelé que les petites fermes sont plus efficientes que les structures de grande taille sur le plan social, économique, territorial et environnemental. Mais letravail des paysan-ne-s ce sont aussi les tâches de comptabilité, de gestion administrative et sociale... Aussi, les relations avec la M.S.A peuvent parfois générer des problèmes administratifs. En effet l'impossibilité d'avoir l'interlocuteur responsable du dossier suivi, engendre souvent des interprétations et des réponses inadaptées ou erronées. Ainsi de simples faits se transforment en véritables casse-têtes, qui dans de nombreux cas, nécessitent de quémander un recours gracieux... En cas de rejet, la seule possibilité est alors la procédure juridique avec tout ce que cela implique.
La volonté d'optimisation des services liée à la diminution des budgets conduit à une dégradation du service entre la M.S.A; et ses cotisants. Cette détérioration génère en parallèle une surcharge de travail liée à la multiplication des échanges téléphoniques et épistolaires. C'est pour cela qu'un temps de notre rencontre a porté sur l'organisation interne des services. Nous avons demandé "à avoir plus facilement" des interlocuteurs plus "techniques", avec un suivi individualisé des dossiers. Par ailleurs nous avons souligné l'inappropriation du délai de réponse (de 24 à 72 h ) imposé suite à un contact avec la plateforme. En effet, il intervient le plus souvent à un moment ou le paysan-ne n'a pas à sa disposition le dossier concerné.Notre demande a été d'adapter le rappel du cotisant à un moment convenu.
Apres avoir insisté sur les contraintes budgétaires qui lui ont imposé cette organisation, la MSA* propose d'améliorer son fonctionnement en rencontrant assez régulièrement la CONF sur les dossiers litigieux transmis par les paysans-ne-s.