HAUSSE DU PRIX DU LAIT DES SAVOIE : Des fromagers très « frileux » malgré les signaux positifs du marché
La Confédération paysanne de Savoie, pour défendre les producteurs de lait !
Les cours des produits laitiers transformés sont en forte hausse, notamment pour le beurre dont la cotation a presque doublé en 6 mois, pour atteindre 4500 euros/tonne début janvier 2017. Cela s'explique par une baisse de la production laitière d'environ 5 % en Europe.
Pourtant le prix du lait français évolue très lentement, toujours inférieur à 300 euros/1000 litres.
Ceux qui nous ont livré aux spéculateurs peuvent-ils expliquer pourquoi ? Et ou vont ces énormes profits faits sur le dos des paysans ? D'où viendront le beurre et le fromage, lorsque tous les producteurs de lait auront fait faillite ?
Pour soutenir cette hausse, nous devons réguler notre production et ainsi éviter tout "débordement" ce printemps, lors de la mise à l'herbe.
La grande distribution ne peut plus refuser une hausse du prix des produits laitiers en 2017.
Le volume/prix B doit être appliqué toute l'année, et sa valorisation doit correspondre à la situation de nos marchés. Cet hiver, la régulation se fait toute seule, avec la très mauvaise qualité du foin récolté en 2016.
La baisse de production est d'environ 5 %. Le manque de neige et donc de skieurs est également défavorable à la consommation de nos fromages.
Impossible de dire quelle sera la situation sur le marché des fromages le printemps prochain, mais la production laitière pourrait bien augmenter fortement car le nombre de vaches laitières est plus élevé que l'hiver dernier.
Pour obtenir un prix du lait A élevé, toutes les coopératives et les fromagers doivent appliquer la régulation de la production. Ceux qui annoncent « pas de volume/prix B » ou « un prix minimum garanti sur le volume B » ; le font au détriment du prix A.