Retraites agricoles : première étape contre l’injustice faite aux femmes
09.12.2021 - Ce vote conforme entre les deux assemblées va permettre l'application de cette loi dès le 1er février 2022. Cette loi est une mesure de justice sociale pour les paysannes qui représentent 2/3 des bénéficiaires. Celles-ci ont travaillé longuement et durement sur les fermes, souvent avec le sous-statut de conjointe, pour assurer l'alimentation de nos concitoyens et concitoyennes.
La Confédération paysanne a œuvré avec l'Association Nationale des Retraités Agricole de France (ANRAF) auprès du député Chassaigne pour l'aboutissement de ces augmentations notamment par l'alignement de la Pension Majorée de Référence (PMR**) sur celle des chefs exploitants.
Reste que l'augmentation moyenne de 100 euros laissera encore des acteurs et surtout des actrices de la production agricole avec une pension en-dessous du minimum vieillesse de 906,81 euros par mois.
La Confédération paysanne demande aux parlementaires de supprimer les différents dispositifs d'allègements fiscaux incitant à la sur-mécanisation et à une diminution artificielle du revenu fiscal, avec pour conséquence une réduction de l'assiette de cotisations sociales. Ce qui aboutit à des pensions misérables. De prochaines lois devront obliger l'ensemble des revenus agricoles à participer à un financement pérenne de la protection sociale des non-salarié-e-s agricoles, avec pour objectif une meilleure proportionnalité entre revenus, cotisations et prestations.











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